Volume 31 numéro 2
Raymond Louis
Sophie Reboud
Manon Enjolras
Mauricio Camargo
Vincent Boly
Thierry Serboff
Hervé Goy
Tim Mazzarol
Delwyn Clark
Kadia Georges Aka
François Labelle
Michel Trépanier
Gérard Akrikpan Kokou Dokou
Pascal Philippart
Khalid Karbouai
Véronique Véronique Bon
Corinne Van Der Yeught
Didier Grandclaude
Thierry Nobre
Leïla Temri
Pierre-André Julien
La production de connaissances sur les PME et l’entrepreneuriat résulte de l’accomplissement par le chercheur de multiples tâches qui sont complexes, hétérogènes et interdépendantes (Bonpunt et al., 2005). L’apprentissage du métier de chercheur est ainsi un processus qui ne se conclut nullement par une soutenance de thèse, mais qui nécessite plutôt plusieurs années d’essais et d’erreurs (Daft, 1983), pour ne pas dire qu’il s’agit essentiellement d’un apprentissage « sur le tas ». Mon propos dans cette chronique est simple, sans prétention et purement subjectif, soit de témoigner des leçons que j’ai apprises durant plus de 35 années d’exercice du métier de chercheur, du premier article, dont j’ai été l’un des auteurs (Raymond et Magnenat-Thalmann, 1982), jusqu’au plus récent (Raymond, Uwizeyemungu, Fabi et St-Pierre, 2018). J’ose ainsi espérer que d’autres chercheurs (en particulier ceux qui débutent dans le métier) pourront tirer profit de mon apprentissage personnel, nonobstant que cet apprentissage puisse, d’une façon ou d’une autre, aller à l’encontre de « la grande transformation du métier de chercheur » qui est en cours actuellement (Monin, 2017). Par ailleurs, je n’ai ici aucune visée interprétative ni encore moins prescriptive de la réalité passée, présente ou future des chercheurs qui liront cette chronique, que ces derniers soient en début, milieu ou fin de carrière.
Dettagli libro
-
Editore
-
Testo originale
Sì -
Lingua
Francese -
Argomento